FAITES DE TOUTES LES NATIONS DES DISCIPLES
Chrétien en terre d’Islam
Comment pourrait-on partager l’évangile dans le monde où nous vivons aujourd’hui. Il faut sans cesse nous rappeler que nous devons “faire des disciples dans le monde” afin que d’autres soit aussi amener à croire au Christ et à l’accepter.
C’est l’histoire d’un jeune musulman sur le point de devenir Imam et de sa rencontre avec Jésus.
D’origine d’une île très musulmane, j’ai toujours eu un grand respect pour les principes religieux. Avec deux autres amis de mon âge, on a toujours étudié. Même en passe de devenir Imam, je trouvais qu’il était aussi important de continuer l’étude.
C’est alors pendant l’une de nos études chez moi, qu’un témoin de Jéhovah frappa à notre porte. C’était la première fois que nous rencontrions un Chrétien mais nous l’avons reçu humblement et nous l’avons écouté.
L’entendre parler de la Bible et de Jésus était vraiment très intéressant et nous avons accepté les revues qu’il avait emmené. Après son départ mes camarades et moi nous avons commencé à lire ces revues. Elles parlaient de la Bible, de Jésus et de son retour. Nous étions impressionnés par ses enseignements dont nous n’avons jamais entendu parler. Et petit à petit nous avons commencé à y croire. Mais il nous manquait beaucoup d’enseignement et nous avions beaucoup de questions.
Nous avons, petit à petit, adopté la prière des Chrétiens et nous avons demandé à Dieu de nous éclairer. Quand un jour un évangéliste frappa à notre porte. Il vendait des Bibles et nous les avons tout de suite achetées.
Nous avons étudié avec cet homme et il a répondu à certaines de nos questions. Concernant la mort, la résurrection… mais ce n’était pas suffisant, il manquait de nous expliquer véritablement les choses.
Alors nous avons encore étudié. Nous avons remarqué que la Bible était un livre exceptionnel. Alors comme on avait étudié le Coran, nous avons passé autant de temps sur la Bible. Nous avons commencé à arrêter de venir faire la prière à la mosquée. Ma famille et mes voisins ont commencé à se douter que nous avions changé de croyance. Et alors commença les menaces de mort sur nous et sur les membres de nos familles. Néanmoins nous continuons à étudier. Et nous avons découvert un jour le sabbat de l’éternel dans exode 20.
C’était la première fois que nous voyons cela. Mais après avoir étudié le sujet nous sommes arrivés à la conclusion que c’était un jour sacré que Dieu avait donné. Nous avions accepté, au début, tous ces enseignements parce que nous avions remarqué sa grande ressemblance à l’islam.
Nous nous sommes alors demandés pourquoi les chrétiens que nous avons rencontrés priaient le dimanche. Alors que le sabbat de l’éternel était écrit noir sur blanc dans la Bible et apparaissait même plusieurs fois. Alors nous nous sommes dit que si aucune personne ne respectait cette loi éternelle, nous serions les premiers à le respecter.
Nous l’avons fait. Nous nous réunissions le samedi pour étudier. Un dimanche un adventiste tapa à notre porte. Nous avons tout de suite vu qu’il était différent des autres. Il a répondu à toutes nos questions avec une grande assurance et aucune hésitation. Nous avons été convaincus et surpris qu’il y avait bien des hommes qui respectaient le sabbat du seigneur.
Nous l’avons suivi à une église très très éloignée de notre village et nous nous sommes fait baptiser. En retournant à la maison je savais que rien ne serait plus pareil. J’ai été menacé, insulté, ils ont menacé de mort mon père. Mais jamais je n’ai baissé les bras. Quand un jour, ils sont venus à ma poursuite et ont failli me tuer. Je savais qu’il y avait un moyen de partir. J’ai alors contacté le pasteur qui m’avait baptisé.
Grâce à lui je suis parti à Antananarivo où l’Union de Madagascar siégeait. J’ai travaillé pour l’Union pendant de longues années. Et je me suis aussi marié et eu des enfants. Mais je sentais qu’il fallait que je retourne chez moi et que je sauve les musulmans.
Je suis parti aux Comores et je n’ai pu rester que trois jours à cause des menaces. Dieu m’a alors guidé sur l’une de ses îles sur le point de devenir Françaises. Mayotte était un endroit où je sentais pouvoir faire quelque chose. L’Union m’a octroyé son aide et pendant un an j’ai réussi à convertir 25 hommes. Je suis revenu alors à Madagascar pour ramener ma famille et préparer mon installation sur cette île.
Sabbatine, ma femme, m’a soutenu dans ce grand projet. Quand je suis revenu sur l’île pour les 25 hommes, il n’en restait plus qu’un seul : Mohamed Assani.
Je remercie Dieu de m’avoir aidé à évangéliser chez les miens.
Ranaivoson Abner a fait les aller-retours entre les Comores et Mayotte pour évangéliser. Sur Mayotte une église toute jeune venait de naître et continuait à grandir. Jusqu’à aujourd’hui où il est sur le point de construire un lieu de culte assez grand pour accueillir plusieurs autres personnes.
Comme Paul nous dit dans 1 Thessaloniciens 5:14 “ Nous vous y invitons, frères et sœurs : avertissez ceux qui vivent dans le désordre, réconfortez ceux qui sont abattus, soutenez les faibles, faites preuve de patience envers tous”. Nous devons faire des efforts pour cette nouvelle année d’amener d’autres personnes à Jésus. En commençant par nos proches.