LA MEDITATION DU JOUR

La paix

ARMISTICE OU PAIX

‘’Il n’y a point en moi de colère ; mais si je trouve à combattre des ronces et des épines, je marcherai ! contre elles, je les consumerai… à moins qu’on me prenne pour refuge, qu’on fasse la paix avec moi…’’ (Esaïe 27. 4,5)

Notre Dieu n’est pas le « Bon Dieu » qui tolèrerait n’importe quoi. Il y a guerre entre Lui et les épines ou les ronces. Mais son désir est que la paix s’établisse, ainsi l’homme change de camp et le prend pour refuge. Notre nature, nos inclinaisons, nos penchants, notre amour du monde… font de nous des ennemis de Dieu. Même notre religion peut en être l’expression.

Certains croient avoir fait la paix… mais se sont contentés d’une cessation de la guerre ouverte. C’est à peine un armistice. On vit comme s’il n’y avait point d’inimitié, mais on demeure partagé. L’amour du monde est toujours là avec les compromis L’armistice ne peut suffire. La cessation des combats n’est pas la paix. Il faut qu’intervienne une réconciliation avec Dieu et, par la même, avec la vie, avec les autres, avec soi-même. Sans cela il n’y aura point de sérénité, point de paix intérieure. L’inimitié, même latente, sape les bases, ronge, provoque des tensions permanentes parce que sans réconciliation, il n’y a point d’amour. Paix et bonheur se confondent. Le bonheur découle de la paix intérieure, de la fin des tensions et des déchirements.

Pour rendre la paix possible, il y a eut la démarche de Dieu (Colossiens 1.20). En réponse, il doit y avoir la démarche de l’homme. Car il y a en nous les ronces et les épines que Dieu doit combattre… à moins que… nous fassions la paix à notre tour en une démarche qui la veut et s’en saisit à la manière de Jacob disant : Je ne te laisserai point que tu ne m’aies béni.

Lisez 2 Corinthiens 5:17-21