« Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue c’est la voie de la mort. » Proverbes 14.12
Un jour, un homme qui habitait à Philadelphie s’arrêta net, ébahi. Devant lui, dans la rue déserte, gisaient des sacs remplis de milliers de dollars tombés d’un véhicule blindé. Sa conscience l’incitait à aller le signaler à la police et il hésitait une seconde. Il ramassa en hâte les sacs, les jeta dans sa voiture et démarra en trombe. Par la suite, il chercha à s’enfuir au Mexique, l’argent caché dans ses bagages. Il fut arrêté et conduit devant le tribunal, qui l’innocenta pour cause de folie ! Ce verdict donna une idée à notre voleur occasionnel. Il porta plainte contre la compagnie des véhicules blindés. Le motif de son accusation ? La vue de tout cet argent l’avait rendu fou ! La compagnie qui en était responsable devait le dédommager pour avoir provoqué son accès de démence.
Avez-vous remarqué combien il est facile aujourd’hui de jouer avec sa conscience ? Pourtant celle-ci autrefois mettait les gens dos du mur. De nos jours, elle ne sert souvent qu’à se trouver des excuses. Ou bien en l’absence de principes moraux absolus, il est sous-entendu que ce qui est bon pour l’un est mauvais pour l’autre, et inversement.
Quand Dieu créa l’être humain, il inscrivit sa loi dans le cœur et l’esprit d’Adam et Eve. Lorsque nos premiers parents se rebellèrent contre Dieu, leur nature humaine s’obscurcit. Ils découvrirent qu’il était plus facile de faire le mal que le bien. En effet, une des réalités les plus humiliantes de notre vie tient au fait que nous n’avons pas toujours conscience de nos carences. Dans ce contexte, la loi agit comme un miroir, nous faisant apparaître tels que nous sommes réellement. Toutefois, si elle joue un rôle important, celui de révélateur du péché, seul Dieu et son plan de sauvetage peuvent apporter un remède à la situation.