JA : Ambassadeurs

Présentation

En cours d’écriture…


Actualités du département

  • Comprendre la « marque de la bête »

    Introduction

    Au centre de nombreux débats théologiques, la marque de la bête et le chiffre 666 sont sujets à de nombreuses interprétations qui malheureusement trahissent la pensée et l’interprétation biblique. Il est donc nécessaire de revenir au texte « afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine » Éphésien 4.14

    Verset de base: « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme et son nombre est six cent soixante -six. » Apocalypse 13:16-14:1 (LSG)

    1. Une marque physique et visible ?

    Avec l’essor d’internet, cette marque de la bête a été sujet a de nombreuses interprétations qui semblent quelques fois assez farfelue ( Puce rfid, code barre sur le front, implant d’une puce, vaccin contre La covid-19 ? etc..).
    Avant d’apporter une interprétation sur un écrit biblique, il faut en premier lieu analyser le genre littéraire du livre.


    Papyrus de l’Apocalypse de Jean
    Extrait de l’Apocalypse de Jean sur papyrus

    2. L’Apocalypse de Jean, un livre « symbolique »

    Lorsque l’apôtre Jean reçoit les visions et voit les événements cités dans le livre d’Apocalypse sur l’ile de Patmos, il est libre de choisir les mots pour décrire les éléments et symboles qu’il voit. Or le livre d’Apocalypse et la Bible elle-même utilise le procédé qui consiste à prendre des symboles (objets, animaux, actions humaines) pour décrire une réalité concrète, temporelle et historique. Les symboles cités dans l’Apocalypse sont donc l’image, l’illustration d’une réalité. Il nous faut donc pouvoir comprendre ces symboles afin de mieux saisir la réalité derrière ceux-ci. Rappelons-nous que la Bible s’interprète par elle-même, que les symboles, images, versets d’un livre sont expliqués par eux même par les écritures.

    2. Une marque symbolique ?

    Le symbole de « la main droite »

    La main droite est en général la main que la plupart des gens utilisent pour écrire, réaliser un travail minutieux, porter quelque chose de lourd, agir avec force et précision. La main droite signifie l’action, ce que l’on entreprend, l’action voulut suite à une réflexion. La main droite est associée à l’action, à l’habileté, à la force, à la précision, à la dextérité et à l’efficacité

    L’image spirituelle de « la main droite » dans la Bible

    Dans la Bible la main droite est le symbole d’une action faite avec « force et pouvoir » (Voir Psaumes 18.3) mais également de l’action qui se fait avec « puissance » (Exode 15.6, Luc 22.69)
    La main droite est également la MAIN AVEC LAQUELLE ON PRETE SERMENT (Voir Apocalypse 10.5 et Ésaïe 62.8)

    Le symbole du « front » dans la Bible

    Comme nous le savons, le front est le symbole du siège des émotions, de la réflexion, de la pensée et de l’intelligence.
    Dans les saintes écritures, le front est le signe de l’obédience, d’autorité et d’allégeance spirituelle, nous avons l’exemple dans ce verset
     » Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux ». (Deutéronome. 6:8 LSG). (D’où l’utilisation du célèbre phylactère chez les juifs).
    Le front est également là où se fait le contrôle du cœur et des agissements (
    « car toute la maison d’Israël a le front dur et le cœur endurci »Ézéchiel. 3:7)


    Phylactère juif

    Conclusion

    Nous voyons donc que la marque de la bête n’est pas un signe visible d’aucune sorte, mais elle est spirituelle. Cette marque signifiera l’allégeance et la loyauté (cœurs, pensées, actions) à un pouvoir politique et religieux. Recevoir la marque la bête : C’est adhérer à certaines valeurs, pratiquer un culte totalement opposé à ce que Dieu propose, c’est porter son nom, s’identifier à elle.
    La question du sabbat ou du dimanche n’est que l’ultime point d’un immense iceberg de valeurs démoniaques entièrement opposées à celles de Dieu, mais le dimanche n’est pas la marque de la bête en elle-même.
    « Pour cette raison, il devrait être clair que les Adventistes du Septième Jour comprennent que la « marque de la bête » n’est pas une marque littérale, mais un signe d’allégeance qui identifie le porteur comme fidèle au pouvoir représenté par la bête. » Revue Adventiste, 18 décembre 2020

    SOURCES

    Livres et articles :

    À l’écoute de la Bible (p310)
    Ce que croient les adventistes (p323)
    E, G. White. La Tragédie des siècles. (p482)
    Ce que croient les adventistes. (p 323)
    Uriah Smith. Commentary on Daniel.
    Seventh Day Adventist Bible Commentary vol 4 (p83)
    Adventiste Review, (18 decembre 2020)